Le château de Lavardens


Quelques pensées sur … Lavardens et son château

Véritable proue de navire, il invite ses visiteurs à l’imaginer jaillissant des côteaux gersois ou plutôt venant s’y déposer, tel le “château ambulant”, à la fin d’un film fantastique… Le château de Lavardens épouse le paysage qu’il trouble par sa monumentalité mais sur lequel, pourtant, il règne avec douceur : c’est l’un des paradoxes de ce palais fortifié que le confident du “Bon Roi” offrit à sa jeune dulcinée comme dernier cadeau du plaisir de vivre au soleil couchant de Gascogne…

On ne se lasse pas d’être troublé par la séduction silencieuse et quasi sournoise de Lavardens, ses pierres dorées qui chantent la sérénité, l’audace de son architecture mais, aussi, l’impression d’un mystère qui semble aux aguets depuis des siècles…

Comme une scène de théâtre où se succèdent sans complexe comédies et tragédies et qui, par ailleurs, sert admirablement les œuvres d’art contemporaines dont elle se fait l’écrin tout au long de l’année.

Un charmeur aux multiples atouts… Il est si difficile de lui résister que chacune de mes visites y nourrit le désir d’y revenir sans tarder. Un apostolat aussi pour lequel se mobilisent avec un dévouement sans faille : une équipe de personnes bénévoles du village qui en assurent l’accueil, le personnel de la direction sous l’égide de Jérémie Martinez et, enfin, les administrateurs du Cicac – dont les membres du Bureau de l’association -, autant d’amis qui me font l’honneur de me conserver leur confiance à la présidence du Centre d’Art du château.

Ainsi, inébranlable à première vue, cet ensemble monumental est-il en mesure de révéler toute l’année une succession d’événements culturels de qualité : un programme artistique porté par des personnes passionnées et le public fidèle qui les accompagne à chaque manifestation. Un foyer de création artistique au vrai sens du terme qui sait se maintenir au rang que lui impose cet édifice si fier.

O.C.

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