Art et Culture du Japon à Lavardens


“…des invités de marque et une reconnaissance du Centre d’Art”

L’année 2017 a été marquée par le succès de l’exposition “Céramiques d’Art”, tout à l’honneur des artisans et artistes qui y furent présents ainsi que de l’équipe animée par Jérémie Martinez qui la prépara et la mit en scène.

Dans cet éventail de créations de qualité, les céramiques de M. Rizü Takahashi ont séduit nombre de visiteurs. Aussi la visite à Lavardens, le 20 novembre 2017, dont cet éminent artiste, M. Yuichi Sugiyama et Mme Mariko Koma nous honorèrent, fut, à n’en pas douter, le gage de la poursuite d’échanges de haut niveau et, par là-même, une reconnaissance du travail conduit au Centre d’Art.

C’est en retour pour remercier nos visiteurs que je place cette carte de vœux sous les auspices d’une évocation du Théâtre “No” dont M. Rizü Takahashi est un adepte, et au-delà, de cette culture de l’Empire du Levant qui vient irriguer notre réflexion et éveiller notre sensibilité à la Beauté.

Ces échanges basés sur nos expressions culturelles respectives régénèrent notre perception de la création artistique, notre découverte d’une autre tradition de vivre et réveillent chez nous le sens du rituel dans la rencontre d’autrui.

Est-ce un signe ? Des roses trémières résistent à la porte du château de Lavardens : en guise de bienvenue, écho rustique mais bien présent d’un bouquet Ikébana.

O.C.

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Présenté par la société ShipsEurope, à l’initiative de M. Yuichi Sugiyama

Au Salon des Beaux-Arts au Carrousel du Louvre, en décembre 2017,
Prix spécial du Jury : Ochial Kuniko.

Pour en savoir plus sur Ochial Kuniko : Designer Floral.

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Biographie Rizü Takahashi

Né en 1941 à Hiroshima, Rizü Takahashi a baigné dès l’enfance dans la culture traditionnelle japonaise. Avec le goût des antiquités, de l’ikébana et de l’art des jardins reçus de ses parents, il suivit des cours de calligraphie, de chant et, à 18 ans, se met à étudier la céramique et la cérémonie du thé auprès du “Trésor vivant” Jyuemon Kato.

Moine dans un temple de Tokyo, il intègrera la philosophie zen auprès du grand Maître Wayu Eda. Homme de culture, il écrit des scénarios pour le cinéma et le théâtre. Il devient directeur de marketing, directeur-réalisateur de films et théâtres. Il s’immerge aussi dans le théâtre d’avant-garde et le théâtre traditionnel No.

A 40 ans, il ne se consacrera plus qu’à la céramique en se retirant avec son Maître dans les montagnes de Nagano. Plus tard, il exercera son art sur une montagne de Mizunami dans la région de Mino, pays des potiers.

Par amour, il arrive dans le sud de la France en 2004 avec un tour à bâton et une poignée de ses outils de potier et construit son atelier, son pavillon de thé et surtout un four anagama dans la région toulousaine qui rayonne ainsi de ses œuvres et de son infatigable activité en faveur des jeunes céramistes.

Pour en savoir plus sur Rizü Takahashi.

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