Les Cahiers d’études cathares retrouvent leurs lecteurs


À propos du volume double 165 /166 qui entame la publication restaurée de la revue septuagénaire

Sommaire, commentaire sur la reprise des activités de la Société du Souvenir et des études cathares

Septante années se sont écoulées depuis que Déodat Roché créa les Cahiers d’études cathares. À sa suite, nous avons veillé avec Lucienne Julien à maintenir esprit et rigueur, garants de la respectabilité de la revue.

Pourtant, les appétits de notoriété et de pouvoir qui se manifestèrent au fur et à mesure que l’étude de ce courant de pensée prenait de l’importance dans le public, la confusion entre fonction et compétence si fréquemment affichée sur les thèmes de recherche, le désir partagé par les instances académiques, religieuses et philosophiques de préserver leur leadership ont nourri une série d’agissements en vue de déstabiliser notre Société et jeter un discrédit sur ses activités.

Face à ce climat délétère, fut décidée une longue période de sommeil qui trouve enfin son terme aujourd’hui grâce à l’appui de quelques amis fidèles. L’expression de la Société du Souvenir et des études cathares ressort intacte de ce refuge même si le paysage alentours n’a pas nécessairement changé (voir notre article : Pourquoi le Catharisme dérange-t-il toujours autant ?).

(…) Loin de nous ces compilateurs d’ouvrages de maîtres qu’ils s’attribuent, justifiant ainsi leur compétence.

Loin de nous ces héros et héroïnes qui s’arrogent l’autorité sur la recherche dont ils se targuent qu’elle soit “scientifique”.

Loin de nous ceux qui usent de la communication pour se faire valoir en lançant en pâture un “scoop” d’autant plus efficace qu’il dénigre ou dénonce le travail d’autres chercheurs…
… et
Loin de nous ceux qui se servent de ces « lanceurs » de polémiques pour en profiter en les diffusant, les discutant et les cultivant.

Loin de nous, enfin, ceux qui font “commerce” du contenu des Cahiers d’études cathares en omettant l’application des principes de courtoisie pourtant parmi les plus élémentaires et —aussi élémentaires et convenus pour la “gent” scientifique—, en évitant de se soumettre à l’obligation de préciser les références de leurs citations ou de l’article emprunté.

Loin de nous ceux qui passent sous silence l’œuvre de Déodat Roché et de ses continuateurs, soit par rejet, soit par oubli entendu.

À ces détracteurs et étourdis, nous répondons en poursuivant notre travail. Le partage de nos rencontres et publications nous oblige à préserver notre énergie.

Olivier Cébe.
(extrait de la conférence donnée le 29 juin 2018 à Capdenac – Aveyron)

Le récent numéro des Cahiers d’études cathares daté des Printemps – Eté 2018

Ainsi, vient de paraître un numéro spécial des Cahiers d’études cathares destiné à présenter les différentes voies que poursuit la Société sur le catharisme (voir notre article : Les Cahiers d’études cathares paraissent à nouveau!). Dans le souci d’énoncer ces éclairages sans se limiter à un exposé intellectuel et prenant en compte leur dimension humaine, le volume présente les personnalités qui ont accompagné la Société. Que les lecteurs y reconnaissent l’ouverture qui préside à nos publications et rencontres. Qu’ils n’hésitent pas surtout à y participer aussi activement que les auteurs dont est ici rappelée la mémoire.

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Au sommaire, les auteurs et collaborateurs de la revue dans ces dernières décennies :

Déodat Roché, Alice Marc-Manoël, Simone Hannedouche, Lucienne Julien, Fernand Costes, Fanita de Pierrefeu, René Nelli, Jean Duvernoy, Roger Mazelier, Fred Bérence, Louis Charpentier, André Nataf, Claude Gaignebet, René Lombard, Didier Franques, Christel Stahl, Hans GRUBER, Herbert Stein-Schneider, André Barthélémy, Arthur Guirdam, et Paul-Alexis Ladame, Georges Michelson, Marcel Moreau, Josane Charpentier…

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