Splendide ! l’Ombre de San Gimignano, si magnifiquement nommée


… et Giacometti, alors, fit le premier pas

Quel jardinier n’a-t-il pas été ému à la vue d’une longue tige menue surgir de terre et, trois jours après, éclore de quelques feuilles à son sommet.

Ainsi l’Ombra de San Gimignano se retrouve là, surprise, dans l’air frais et doux du printemps de la civilisation méditerranéenne. Un peu ébahie.

Une âme dans un corps… et le ciel y rencontre la vieille Terre mère.

Enfin révélée au public (exposée depuis le 1er décembre 2019 au Musée de San Gimignano), la statue fut découverte en 2010 au sein d’un dépôt rituel enterré, donc dans la nuit, quand toute graine germe…

Un hommage du hasard à La sombra del viento de Carlos Ruiz Zafón et à Giacometti qui découvrit l’Ombra della Sera en visitant le musée Guarnacci, à Volterra en 1955.

Voir l’article du Finestre sull’Arte.

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