Évoquer le Catharisme dans l’histoire médiévale de ces terroirs offre d’éclairer les évènements passés par une meilleure approche de leur patrimoine
Village gravé à la pointe sèche dans le paysage. Sans date. Hors du temps et pourtant bien vivant. La Nature et l’homme l’eurent bâti et l’entretiennent toujours.
Avant la conférence, l’accueil était préparé autour d’un verre et des plats de maison. Cinq étoiles… du terroir ! Au sortir, alors que la nuit tombait, les lumières et phares convergeaient vers la salle du village, derrière la mairie : toute neuve, équipée pour tant d’activité depuis les jeux de cartes jusqu’aux entraînements physiques. D’ailleurs, les mêmes sujets étaient murmurés dans les conversations pendant que s’emplissait la salle : autant de chaises que de participants. Tous souriants, avenants : le conférencier est accueilli comme possible futur ami, écouté avec respect et attention. Il se doit d’être à la hauteur de l’attente et, même si parfois il n’y parvient pas, il sera compris.
Une soirée privilégiée, en pleine nature protectrice, au fin fond du monde rural qui, pourtant, tellement s’urbanise.
Ce soir-là nous avons parlé de rugby, de chasse et —sans en employer le mot car inutile ici—, de l’initiation à la vie des jeunes dont l’un d’eux s’apprête à reprendre l’exploitation familiale. Nous avons aussi un peu parlé d’histoire et du Moyen Âge languedocien… à l’occasion, aussi, des Cathares.
Une envie d’y revenir. Ceux qui vivent à Castanet et alentours font effectivement des envieux ! Mais : chut ! Fichons-leur la paix. Car, sans tarder, ils seront pour nous une référence.
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