Il y a peu de différence entre la synthèse du château fort médiéval idéal présentée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle et celle qui apparaît dans les fiches pédagogiques actuelles : un édifice fortifié entouré de douves sur lesquelles est lancé un pont-levis qui en contrôle le franchissement avec efficacité. Une présentation bien sûr arbitraire qui ne saurait être prise au premier degré mais qui offre surtout l’avantage de souligner l’ingéniosité de l’architecture militaire d’alors.
Ferrières étant assis sur un col, la défense de ses murailles avait été recherchée dans les caractéristiques les plus favorables du relief. Toutefois, la situation élevée du château profitait aussi des cours d’eau qu’il domine : de part et d’autre du col, les ennemis étaient attendus alors qu’ils devaient franchir ces obstacles, premières véritables défenses du site fortifié. Essentiellement la rivière Agoût puisque l’adversaire au Moyen Âge ne pouvait venir que de sa rive gauche, la montagne en arrière-pays étant sous contrôle.
Une disposition que repéra, dans son dernier dessin, Samuel de son regard aiguisé.
O.C.
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