Les dommages provoqués par une tempête en 2017 sur le toit principal sont effacés avec doigté, la couverture d’ardoises en est progressivement libérée.
« Pasa gotita gotita, el café », me rétorqua la serveuse alors que je l’avais commandé depuis plus d’un quart d’heure…
Annonce d’un nectar de qualité ! Le même rythme saccadé se prolonge depuis des semaines, au fil de “tout l’été“ : en cette période probablement compliquée, les allées-et-venues de l’entreprise chargée du remaniement de la couverture d’ardoises repoussent vers un horizon moins clément la fin du chantier, espérée avant que “la bise fut venue“.
Le travail soigné des ouvriers rétablit fort heureusement la certitude que la bâtisse ne souffrira plus des sanglots de Dame Nature. Satisfaction grandissante avec le temps grâce à cette faculté des humains à saluer le calme revenu au prorata de la sévérité des tempêtes qui le précédèrent.
La philosophie y puise sagesse et réserve : entre la capacité silencieuse des mains adroites et les considérations des têtes pensantes plus bavardes, la leçon d’un tel chantier (trop vaste pour les épaules d’un seul homme s’il ne bénéficiait du soutien d’amis et de personnes mandatées efficaces) me sera très instructive une fois passées certaines épreuves ressenties comme indigestes.
Car le résultat en sera probant. Les Journées européennes du Patrimoine me permettront d’en faire part au public. Enfin, d’ici peu une “Lettre de Poliphile“ exprimera ma gratitude auprès des donateurs qui apportent non seulement leur appui au développement de nos projets mais surtout leur attention indéniablement encourageante et si précieuse.
« Pasa page à page, l’histoire d’un monument ». Toujours plus suave une fois écrite.
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