Conservation du monument et traitement des abords
En cours d’études
Tandis que l’on peine pour gravir la montagne à l’assaut de Montségur, la stèle de la Société du Souvenir et des Etudes Cathares domine déjà les courbes gracieuses du paysage que l’on vient de quitter et marque de son sceau le seuil où le chemin atteint le sol rocheux.
C’est un monument dont les dimensions pourraient paraître bien réduites au regard de l’immensité du site dans lequel elle s’inscrit. Pourtant, sa présence est considérable dans l’espace qui l’entoure. À l’image, d’ailleurs, du message qu’elle porte : simple, concis, aussi puissant que le drame dont elle témoigne.
Sa sobriété, l’aspect rustique de son piédestal et l’aménagement sommaire de son implantation lui ont conféré une place inéluctable dans le site. Ce qui l’a protégée depuis un demi siècle alors que plusieurs dizaines de milliers de visiteurs défilent au-devant chaque année.
Seul un martèlement avait tenté d’effacer une petite partie de son message, il y a une trentaine d’années. De même, en septembre dernier, un choc – involontaire ou non – a écorné son profil supérieur mais sans trop de gravité.
Il nous revient de restaurer ces éclats de pierre grâce aux conseils de personnes compétentes. Il nous revient aussi de veiller à ce que les aménagements prévus sur le chemin d’accès au château concourent au respect de ce monument.
Une attention aussi constante que discrète.
Sur la Stèle de Montségur, lire le volume spécial des Cahiers d’Etudes Cathares que nous lui avons réservé :
La Stèle de Montségur, (textes de Déodat Roché, Prosper Estieu. Correspondances de Fernand Costes, Urbain Gibert, S. Stym-Popper, Ratmond Dorbes. Reportage photographique de Jean Dieuzaide. Documentation, présentation : Olivier Cébe), IIIe série, N° 145-146, printemps-été 1995.
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