Los Amigos del Románico en périple de passionnés de Toulouse à Moissac en bifurquant par Albi, Rodez et Conques
Recevoir un groupe de passionnés d’art roman venus d’outre Pyrénées n’est pas chose facile : leur compétence et l’organisation qui préside à leurs déplacements sont exemplaires. À nouveau, j’ai dû me rendre à l’évidence : notre gentillesse ne suffit pas à combler nos imperfections en qualité d’accueil et de prestations touristiques. L’amateurisme n’a pas sa place dans les échanges internationaux (si nos compatriotes s’en accommodent, ce n’est pas nécessairement un critère de qualité) et le regard caricatural de nos visiteurs sur le français moyen ne peut servir d’argument à un quelconque laisser-aller.
Connaissant trop bien l’exigence des membres assidus de “Amigos del Románico País Vasco-Francia“, je me fis un point d’honneur à leur permettre un séjour digne de celui dont j’ai toujours bénéficié à San Sebastian (ou ailleurs dans la Péninsule ibérique).
Le challenge reposait sur cinq journées réservées à la visite des plus beaux fleurons de l’art roman du Toulousain, de l’Albigeois, du Rouergue et du Quercy.
Le périple entre les deux villes de brique ménagea une halte rapide à Rabastens mais ne pouvait bifurquer sur Burlats… Incontournable, la cathédrale d’Albi même gothique puis, heureusement, Saint-Salvy et Saint-Michel de Lescure ont satisfait les attentes d’art roman. Ensuite, Rodez, Bossouls et enfin Conques… sous la pluie avant Cahors et le dernier arrêt prolongé pour admirer la merveille de Moissac.
Un plaisir que de se retrouver avec tant de sourires et d’adhésion à la passion partagée de ceux qui nous ont reçus à l’Office de Tourisme d’Albi, au “Cloître“ (place du cloître Saint-Salvy), à Lescure où nous attendait M. Alain Albinet. Enfin à Moissac où tout était prêt au “Florentin“ pour un dernier repas.
Des observations pertinentes, des photographies splendides et ce même désir que procure une des très belles revues sur l’art roman dans laquelle chaque page est une invitation à suivre les pérégrinations de ces amateurs d’art (des vrais !) sous la houlette de l’ami Mikel Unanue auquel j’adresse volontiers cet hommage sur son savoir-faire et sa pertinence.
Voir le site des Amigos del Románico.
Voir l’article “Quand le soleil éclaire l’art roman”.
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