À l’instar du cheval avec lequel l’homme partage son apprentissage de la vie en le chuchotant à son oreille, le livre est son autre meilleur ami : réceptacle de sa pensée et de son imaginaire, il les stimule pour les dispenser ensuite à tous vents hors de toute frontière.
Un élan magique, point de départ de l’ouverture d’un écrit. Mais surtout, auparavant, aboutissement d’une réflexion ou d’une étude qui s’oblige peu à peu à sa formulation structurée jusqu’à se mouler en objectif que le livre va incarner.
Voici probablement, comme pour nombre d’auteurs, ce qui pousse Olivier Cébe à publier ses écrits sous forme d’articles ou de livres, à diffuser ceux de ses contemporains dans les revues qu’il dirige… Exprimer la sève issue des étonnants témoignages et vestiges que porte la terre qui l’a accueilli.
Entre Méditerranée et Atlantique, cet isthme immense brassé par deux climats si contraires, de part et d’autre de l’axe vertébral des Pyrénées et des Picos de Europa…
Une terre d’enchantement qui mérite bien de chacun de ses habitants qu’elle soit ainsi honorée : le livre la sert, ô combien complice et fidèle.
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