La venue de Monsieur Vilbois, Préfet du Tarn, le 30 mars, s’inscrit dans la mémoire du lieu
Un honneur pour notre maison et le plaisir d’avoir eu l’opportunité —et si naturellement— de souligner la passion que sa restauration suscite à chaque pas qui nous rapproche d’une réhabilitation acceptable. Car si Ferrières a quelque élégance dans la prestance de son architecture et la finesse des décors, le chantier en cours ne manque pas d’accuser la rusticité qui leur sert de support.
Une telle attention bienveillante de la part de notre hôte dont je souhaite ici témoigner, avec une particulière gratitude.
Un équilibre sensible qui fit de cet après-midi d’un printemps pourtant encore timide un moment privilégié, où la devise du Festina Lente chère à Erasme prenait tout son sens de mesure et d’attention sensible, socle de la culture française des lettres, de la poésie et des arts.
Aldo Manuce choisit comme marque d’imprimeur un dauphin enroulé autour d’une ancre, image choisie par Érasme qui, dans son adage Festina lente, précise qu’il l’a trouvée sur une monnaie de l’empereur romain Titus que lui avait donnée le sage Pietro Bembo.
Nous en retenons aussi la portée symbolique tant la succession des siècles dans ces murs sut nourrir cette visite, marquant ainsi de son sceau une nouvelle ère en gestation de ce fleuron de l’histoire de l’art de la Renaissance dans le Tarn.
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